Henri III voyagea moins que ses prédécesseurs et il adopta un mode de vie plus sédentaire en restant de longues périodes au même endroit avant de changer de château[138]. Les recherches réalisées dans l'entre-deux-guerres et après la Seconde Guerre mondiale soulignèrent les problèmes économiques qui avaient marqué son règne[358],[5] et les deux ouvrages biographiques de Maurice Powicke publiés entre 1948 et 1953 formèrent la base de l'histoire officielle de son règne pendant trois décennies[5],[359]. Il n'avait plus les moyens de financer Henri III et demanda au contraire que le roi anglais indemnise la papauté pour les 90 000 livres qu'elle avait dépensé pour combattre Manfred Ier[264],[265][n 6]. Henri III apparaît également dans la Divine Comédie de l'auteur italien contemporain Dante comme un exemple de monarque négligent abandonné dans le Purgatoire[364]. Cela était une somme colossale et Henri III se tourna vers le Parlement en 1255 pour obtenir ces fonds mais cela lui fut refusé ; d'autres tentatives suivirent mais seule une faible participation parlementaire avait été obtenue en 1257[266]. Il est né au château de Winchester. Le successeur d'Innocent IV, Alexandre IV, devait faire face à une pression militaire de plus en plus forte de l'Empire[264],[265]. Jean et les nobles loyalistes répudièrent la Magna Carta et la première guerre des barons éclata avec les rebelles, qui firent alors appel au prince Louis de France, fils de Philippe Auguste, qui fut proclamé roi d'Angleterre à Londres en juin 1216[11]. Au terme de plusieurs mois de débats, Louis IX annonça en janvier 1264 la mise d'Amiens condamnant les rebelles, reconnaissant les droits du roi d'Angleterre et annulant les provisions d'Oxford[316],[317]. L'année suivante, le traité de Paris avec la France mit fin à un siècle de conflit entre Capétiens et Plantagenêt ; le roi Louis IX reconnaissait la suzeraineté d'Henri III sur ses territoires dans le Sud-Ouest de la France et en échange, le roi anglais abandonnait ses revendications sur les autres territoires français dont la Normandie. Souverain lettré, ami des arts, initiateur de la construction de l'abbaye de Westminster sous sa forme définitive, contemporain d'une prodigieuse vie intellectuelle, Henri III reste pourtant le symbole de l'incapacité et de la faiblesse. Une des possibles conséquences de ce style de vie fut son grand intérêt pour l'aménagement de ses résidences ; l'historienne de l'architecture John Goodall écrit qu'il fut « le mécène des arts et de l'architecture le plus enthousiaste à avoir occupé le trône d'Angleterre[139],[140] ». Son père fait face aux ambitions du roi de France Philippe II Auguste qui conteste son pouvoir car il est en guerre contre lui. La situation bascula en avril 1258, lorsque Simon de Montfort, Roger et Hugues Bigot (en), John Fitzgeoffrey (en), Pierre de Montfort, Pierre de Savoie et Richard de Clare formèrent une alliance secrète pour chasser les Lusignan de la cour, une action probablement discrètement soutenue par la reine[279],[274],[5]. La position d'Henri III au pays de Galles se renforça après la mort de Llywelyn le Grand en 1240[226],[227]. En 1241, le comte de Lusignan déclenche la guerre contre le roi de France. En 1247, Henri III encouragea ses proches à s'installer en Angleterre où il leur accorda de vastes domaines essentiellement aux dépens des barons anglais[216],[217]. Les croisades étaient une cause populaire au XIIIe siècle et, en 1248, Louis IX participa à la malheureuse septième croisade après avoir signé une nouvelle trêve avec l'Angleterre et avoir reçu l'assurance du pape qu'il protégerait ses terres contre une éventuelle attaque anglaise[246],[5]. Près d'une centaine s'y installèrent et le roi accorda à la plupart des revenus de plus de 66 livres[218],[n 6]. (Henri III PLANTAGENET) Roi d'Angleterre (1216-1272), Seigneur d'Irlande , Duc d'Aquitaine (1216), Comte de Poitiers . Henri III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine débarque à Royan où il est reçu par Hugues de Lusignan, comte de la Marche, 1242. Henri III signa une trêve avec Louis IX en 1234 et rentra en Angleterre sans avoir rien obtenu ; l'historien Huw Ridgeway qualifie cette expédition de « coûteux fiasco[5] ». Le plus dangereux, est l'empereur germanique Otton IV de Brunswick, qui rassemble les coalisés et envahit l'Alsace pour rejoindre Paris. Les préparatifs militaires anglais furent lents et le débarquement d'Henri III et de son armée en Bretagne n'eut lieu qu'en mai 1230, après les vaines tentatives de Richard de Cornouailles, frère du roi et son lieutenant en Aquitaine[107]. Mais c'est un échec. À la différence de la plupart des autres rois anglais du Moyen Âge, Henri III apparaît peu dans les œuvres de William Shakespeare et cela a pu contribuer à sa faible présence dans la culture populaire actuelle[365]. Lorsque de Monfort rentra en Angleterre, Henri III, soutenu par Éléonore, resta à Paris pour réaffirmer l'autorité royale et il commença à édicter des ordres royaux indépendamment des barons[294]. Le terme « Poitevins » fut globalement appliqué à ce groupe même si peu étaient effectivement originaires du Poitou et, dans les années 1250, une forte rivalité opposa les Savoyards relativement bien intégrés et les Poitevins récemment arrivés[222],[223]. À sa demande, Henri III fut inhumé dans l'abbaye de Westminster en face de l'autel dans l'ancienne sépulture d'Édouard le Confesseur[347],[342],[n 23]. Ce patrimoine avait été constitué au XIIe siècle par Henri II et ses fils Richard Ier et Jean en profitant de la faiblesse de la Couronne française[10]. En février, Louis se rendit en France pour rassembler des renforts[36]. Le roi tomba malade et mourut dans la nuit du 18 octobre 1216 alors qu'Henri n'avait que neuf ans[15]. Ce faisant, l'attention d'Henri III se détourna des questions internes à l'Angleterre pour se concentrer sur les politiques européennes[243]. La position du jeune roi était précaire et il dut faire face à de nombreuses révoltes organisées par une grande partie de la noblesse française qui avait conservé ses liens avec l'Angleterre[106]. Sa succession fut assurée par un triumvirat composé de Pandulf Musca, le nouveau légat apostolique, Pierre des Roches et Hubert de Burgh, l'ancien justiciar[73]. La situation évolua rapidement vers une impasse car aucun des deux camps n'était capable de prendre l'ascendant. Les barons s'attendaient à ce que le roi agisse conformément à ces chartes, se soumette à ses lois et gouverne selon les conseils de la noblesse[95],[93]. Pour la reine, l'affront fut insupportable. Au XIIIe siècle, Rome et les États pontificaux étaient à la fois une puissance religieuse dominant l'Église européenne et une puissance politique en Italie centrale où elle était militairement menacée par l'Empire. Le prince Louis doit rentrer en France. Le soutien qu'offrit la papauté à Henri III durant sa jeunesse eut une influence durable sur ses relations avec Rome et il défendit l'Église avec ferveur tout au long de son règne[170],[n 17]. La dernière modification de cette page a été faite le 15 novembre 2020 à 18:26. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le texte prévoyait la création d'un conseil réduit de 15 membres, élus uniquement par les barons, avec le pouvoir de nommer le justiciar, le chancelier et le trésorier, et qui serait contrôlé par un Parlement devant se réunir trois fois par an[283],[n 22]. Roi d'Angleterre (1485-1509), né le 28 janvier 1457 au château de Pembroke (pays de Galles), mort le 21 avril 1509 à Richmond (Surrey).Henri est le fils posthume d'Edmond Tudor (1430 env.-1456), comte de Richmond, et de Margaret Beaufort (1443-1509). Henri III n'eut pas l'occasion de reconquérir ses territoires français après le désastre de Taillebourg[5]. Il meurt en 1272 et il est enterré à l'abbaye de Westminster. Trois campagnes militaires furent menées dans les années 1240 et de nouveaux châteaux furent construits pour renforcer la domination anglaise dans les territoires gallois[228],[229]. Par la suite, Henri III se concentra sur la diplomatie et forma une alliance avec l'empereur Frédéric II. Ils se marièrent dans la cathédrale de Cantorbéry en janvier 1236 et Éléonore fut couronnée reine peu de temps après lors d'une somptueuse cérémonie en l'abbaye de Westminster[191]. Henri III et Éléonore mobilisèrent leurs propres partisans et levèrent une armée de mercenaires[301]. Lorsque Édouard IV d'Angleterre, duc d'York, remonte sur le trône en 1471, Henri doit fuir en Bretagne, où il passera l'essentiel des quatorze années suivantes. Henri III promit de respecter la Grande Charte limitant les pouvoirs royaux et garantissant les droits des nobles que son père avait tenté d'abroger. Henri III aurait pu rejoindre la croisade mais la rivalité entre les deux souverains rendit cela impossible et après la défaite des croisés à Mansourah en 1250, le roi anglais annonça qu'il entreprendrait sa propre expédition vers le Levant[247],[248],[5][n 21]. Il est le fils de Jean Sans Terre dont la fin du règne fut marquée par la promulgation de la Magna Carta où terme de grande Charte. Le prince français proposa au cardinal Guala de renoncer à sa revendication au trône d'Angleterre en échange de la rétrocession des terres de ses partisans, la fin des excommunications et la promesse que le gouvernement d'Henri III appliquerait la Magna Carta[49]. Certains ont ainsi avancé qu'à la fin de son règne, Henri III avait pris l'habitude de toucher (en) les malades d'écrouelles car on pensait que cela permettait soigner les victimes de ce qui était surnommé le « mal royal[161],[n 15] ». Il nomma ensuite des Roches comme gardien d'Henri III pour pouvoir se consacrer aux questions militaires[28]. Désespéré, de Monfort se lança à la poursuite de l'armée royale et malgré sa supériorité numérique, celle-ci fut battu à la bataille de Lewes le 14 mai[321]. Henri III d'Angleterre (Winchester, 1 Octobre 1207 - Londres, 16 novembre 1272) Il a été Roi d'Angleterre, Duc d'Aquitaine et gascogne de 1216 jusqu'à sa mort; de 1216 à 1258 Il était également un demandeur au Duché de Normandie et les comtés de Maine, d 'Anjou, de Touraine et Poitiers. Dans le même temps, Henri III tenta d'influencer l'élection du roi des Romains dans l'Empire[268]. Quelques années plus tard, des travaux furent entrepris pour lui offrir une tombe plus grandiose et en 1290, Édouard transféra le corps de son père dans sa sépulture actuelle dans l'abbaye de Westminster[349]. Hugues X de Lusignan, qui avait renoncé à l'Aunis, donné par la suite à Alphonse de Poitiers, constitua une coalition, poussé par sa femme Isabelle, veuve de Jean sans Terre. Henri III ne reçut pas une grande attention de la part des historiens et John Beeler nota dans les années 1970 que la couverture de son règne par les historiens militaires restait particulièrement légère[360],[359],[5]. Il réalisait régulièrement des pèlerinages notamment aux abbayes de Bromholm (en), de St Albans et de Walsingham, même s'il a parfois semblé utiliser ces périples pour ne pas avoir à s'occuper des questions politiques du moment[7],[5]. 409 relations. Après une légère amélioration de son état, Henri III annonça son intention de rejoindre la croisade mais il mourut subitement dans la soirée du 16 novembre 1272 à Westminster, à l'âge de 65 ans. Il revendiqua la revendication de son grand -père le roi Édouard III, petit-fils maternel de Philippe IV de France, au royaume de France.Henry a été le premier dirigeant anglais depuis la conquête normande dont la langue maternelle était l'anglais plutôt que le français. Sa volonté d'accroître le contrôle royal de l'Église lui valut l'opposition de son ami Thomas Becket, l'archevêque de Cantorbéry, et la dispute qui dura une grande partie des années 1160 se solda par l'assa… La mère d'Henri III fut incapable de s'imposer dans le gouvernement de régence et elle retourna en France en 1217 où elle épousa le puissant noble poitevin Hugues X de Lusignan[70],[71],[n 8]. Henri III adouba Alexandre III d'Écosse avant que jeune roi n'épouse sa fille Marguerite en 1251 et, malgré le refus du roi écossais de rendre hommage à Henri III, les deux souverains entretinrent des relations cordiales[239],[240]. — Roland MARX. Privée de son chef, la rébellion perdit en intensité[329] et les derniers rebelles, isolés dans l'Isle of Ely, se rendirent en juillet 1267, marquant la fin de la guerre[330],[331]. Dafydd, le fils de Llywelyn, s'opposa à ces incursions mais mourut en 1246 et Henri III signa l'année suivante le traité de Woodstock avec les petits-fils de Llywelyn le Grand, Owain le Rouge et Llywelyn le Dernier. Les relations s'améliorèrent après le mariage en 1221 d'Alexandre II avec la sœur d'Henri III, Jeanne, tandis que les disputes frontalières furent réglées par la signature du traité d'York en 1237[234],[238]. L'archevêque de Cantorbéry Edmund Rich organisa plusieurs assemblées en 1234 et conseilla au roi de limoger des Roches[112]. Le nouveau roi, sous le nom d'Henri II, inaugure la dynastie dite des Plantagenêt.. Après la fin de la guerre civile, le gouvernement d'Henri III dut entreprendre la restauration de l'autorité royale dans de nombreuses régions du royaume[58]. La fin du XXe siècle vit néanmoins un regain d'intérêt pour le XIIIe siècle et de nouvelles études furent réalisées notamment sur la période de minorité du roi[5]. Il agrandit le complexe royal de Westminster à Londres en reconstruisant le palais et l'abbaye pour un coût d'environ 55 000 livres[141],[142],[n 6]. En 1244, le roi exigea le paiement de 40 000 livres et les deux tiers de cette somme furent rassemblés en cinq ans[n 6] ; ces mesures finirent de ruiner la communauté juive qui ne pouvait plus prêter d'argent[179],[5]. Au début de l'année 1225, une grande assemblée approuva une taxe de 40 000 livres pour financer l'envoi d'une armée et cette dernière repoussa les forces françaises[90],[91],[n 6]. Les universités émergentes d'Oxford et de Cambridge reçurent également l'appui du pouvoir royal car Henri III renforça et formalisa leurs pouvoirs et encouragea l'immigration des universitaires de Paris[167],[168]. Alexandre IV fut déçu par la prévarication anglaise et il envoya en 1258 un émissaire auprès d'Henri III pour le menacer d'excommunication s'il ne remboursait pas la papauté et n'envoyait pas l'armée promise en Sicile[267],[265]. Il est né au château de Winchester. Ces dernières étaient généralement organisées pour approuver la création d'une taxe qui, au XIIIe siècle, était un prélèvement unique, typiquement sur les propriétés personnelles, destiné à accroître les revenus de la Couronne pour un projet précis[125],[n 11]. Son fils aîné, Édouard, fut également fait prisonnier mais il s'échappa et battit les rebelles à la bataille d'Evesham l'année suivante. Cela provoqua une série de défections dans le mouvement rebelle et la guerre tourna à l'avantage des loyalistes[40]. En 1204 , le roi de France a réussi à s'emparer de toute la Normandie après la prise de Château Gaillard dont Richard cœur de lion le frère de Jean a ordonné la construction. Un petit conseil royal fut formé mais son rôle était mal-défini ; les nominations, les patronages et la politique étaient décidés par Henri III et son entourage immédiat plutôt que par les plus grandes assemblées du début du règne[118]. Henri était en sûreté avec sa mère dans le château de Corfe dans le Dorset lorsque le roi Jean mourut . Les loyalistes décidèrent de couronner Henri immédiatement pour renforcer sa revendication au trône[18],[n 3]. Durant les années qui suivirent, Éléonore émergea comme une dirigeante ferme et inflexible. Le roi organisa le sauvetage d'Alexandre III et de son épouse alors qu'ils étaient emprisonné au château d'Édimbourg par un noble écossais s'étant révolté en 1255 et il prit des mesures pour aider son beau-fils à gouverner durant sa minorité[240]. La coalition comprend aussi le comte Renaud de Dammartin et le comte Ferrand du Portugal qui est duc de Flandre. Miniature extraite de « Vie et miracles de Saint Louis » par Guillaume de Saint-Pathus, vers 1330-1351. Les plaintes des commerçants de la Cité de Londres semblent avoir été motivées par le fait que ces nouvelles pièces réduisaient la valeur de l'or qu'ils possédaient. Son élection entraîna des réactions mitigées en Angleterre ; Richard était considéré comme un conseiller modéré et raisonnable et sa présence était appréciée par les barons mais il fut également accusé, peut-être à tort, d'avoir financé sa campagne en Allemagne avec le trésor anglais[271]. Alphonse signa un traité d'alliance en 1254 et le mariage du fils d'Henri III, Édouard à la demi-sœur du roi castillan, Éléonore, permit de sécuriser une paix durable entre les deux pays[251],[254] . Il fut inhumé dans l'abbaye de Westminster qu'il avait reconstruite à la fin de sa vie. Une seconde tentative pour reprendre ses possessions françaises se solda en 1242 par la désastreuse bataille de Taillebourg. Ils adhèrent notamment avec les chroniqueurs de l'époque sur le rôle des Poitevins en Angleterre[5] et cet aspect continua à influencer les études du XXe siècle telles que celle de Kate Norgate en 1913 qui soulignait les questions constitutionnelles avec un biais nationaliste marqué[357],[5]. Lors de la bataille de Taillebourg, les coalisés sont défaits par Louis IX. L'armée d'Henri III dans le Poitou était mal préparée et ne disposait pas du soutien des barons poitevins dont beaucoup s'étaient sentis abandonnés durant la régence d'Henri III. Henri III d'Angleterre (né le 1er octobre 1207 et mort le 16 novembre 1272) est le 4 e roi de la dynastie des Plantagenets. Le souverain voulait utiliser sa cour pour unifier ses sujets anglais et continentaux et il invita notamment Simon de Montfort, un chevalier français qui avait épousé sa sœur Aliénor et devint comte de Leicester, à sa cour[136]. En échange de ce soutien, les barons demandèrent une nouvelle promulgation de la Magna Carta de la charte de la Forêt[92],[93]. Le Parlement refusa à nouveau de soutenir le roi[265] et Henri III chercha à extorquer de l'argent auprès du clergé en l'obligeant à signer des documents par lequel il promettait des fonds illimités à la Couronne[265],[263]. La situation évolua en 1239 quand Henri III, peut-être pour imiter Louis IX de France, fit arrêter les dirigeants juifs dans toute l'Angleterre et les obligea à payer des amendes équivalentes à un tiers de leurs possessions tandis que les emprunts impayés auprès d'eux étaient annulés[127],[178]. Deux nobles influents se présentèrent pour présider le conseil de régence d'Henri III[25]. Le début de son règne fut dominé par ses conseillers Hubert de Burgh et Pierre des Roches qui restaurèrent l'autorité du roi après la guerre. Henri III tenta d'exploiter cela en encourageant les barons à se rallier à lui en échange de la rétrocession de leurs terres et de la promulgation d'une nouvelle version de la Magna Carta non sans avoir retiré certaines des clauses dont celles défavorables à la papauté[34]. Les Lusignan commencèrent à violer la loi pour prendre l'ascendant sur les autres barons et les Savoyards et Henri III fit peu pour les en empêcher[224]. De retour des croisades en août 1231, Pierre des Roches rejoignit le nombre grandissant des opposants à son vieux rival, Hubert de Burgh, le principal conseiller du roi[108]. La cour anglaise était partagée sur le problème : Simon et Éléonore avançaient que les Gascons étaient les responsables de la crise tandis qu'Henri III et les Lusignan accusaient l'incompétence de Simon[5]. Né le 1er octobre 1207 - Winchester Castle, Hampshire, ANGLETERRE; Décédé le 16 novembre 1272 - Palais de Westminster, Londres, ANGLETERRE,à l'âge de 65 ans De son côté , le Plantagenet renonce à la Normandie, la Touraine, le Maine et l'Anjou et rendra hommage au roi de France pour la Gascogne. Après 1900, les documents du règne d'Henri III comme les pipe rolls (en), les comptes rendus de la cour et la correspondance royale devinrent plus accessibles aux historiens[358],[5]. La campagne loyaliste s'arrêta après la bataille de Lincoln et ne reprit qu'à la fin du mois de juin après la rançon des prisonniers[47]. Les enfants du couple passèrent la plus grande partie de leur enfance au château de Windsor ; Henri III s'efforçait de rester le plus longtemps possible avec eux et quittait rarement sa famille pour de longues périodes[208],[4]. Cela permit de lever près de 40 000 livres mais mécontenta l'Église anglaise qui considérait que l'argent était gaspillé dans une guerre interminable en Italie[263],[n 6]. La province tomba rapidement et il était clair que la Gascogne allait subir le même sort sans l'envoi de renforts depuis l'Angleterre[89]. Craignant d'être arrêté et emprisonné, Henri III accepta d'abandonner sa politique de règne personnel et de gouverner via un conseil de 24 nobles et ecclésiastiques nommés à moitié par le roi et à moitié par les barons[280],[281]. Durant la première révolution anglaise, ils mirent en parallèle les règnes d'Henri III et de Charles Ier qui venait d'être déposé[356]. Il gouverna généralement en accord avec les chartes qui empêchaient la Couronne de contourner le pouvoir judiciaire pour imposer des amendes ou exproprier les barons comme cela avait souvent été le cas sous Jean[121],[5]. En France, Éléonore planifia une invasion de l'Angleterre avec l'aide de Louis IX tandis qu'Édouard échappa à ses gardiens en mai et assembla une nouvelle armée[325]. Vérifiez les traductions 'Henri III d’Angleterre' en néerlandais. En juin 1261, le roi annonça que Rome avait accepté ses demandes et il entreprit immédiatement de restaurer ses anciens pouvoirs avec l'aide d'Édouard[299]. Les traits et l'apparence d'Henri sont mal connus ; il mesurait probablement environ 168 cm et des récits postérieurs à sa mort suggèrent qu'il avait un corps puissant avec un ptosis[5],[n 1]. Le processus électoral du conseil était, selon l'historien Adrian Jobson, allégations d'infanticides et « meurtres rituels », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_III_(roi_d%27Angleterre)&oldid=176629170, Personnage cité dans la Divine Comédie (Purgatoire), Personnalité inhumée à l'abbaye de Westminster, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.