[…] Devant moi : Hélène, couchée sur le dos, elle aussi en robe de … La première attaque intervient alors qu'un hélicoptère assure un transport entre Sidi Ahmed et le fort du Kébir, la seconde a lieu au camp du Nador[45]. Malgré la domination militaire française, les négociations engagées à la suite du cessez-le-feu amorcent le retrait des troupes françaises de Bizerte. Il s'est cru autorisé à lancer ses troupes contre Bizerte. Des tiers approuvés ont également recours à ces outils dans le cadre de notre affichage d’annonces. Celui-ci a été reproduit sur le monument du cimetière des martyrs de Bizerte. Au sujet du débat qui s'engage à l'ONU, le communiqué français est tout aussi clair : « Quelles que puissent être éventuellement la tournure et la conclusion des débats qui s'engagent sur un pareil forum, la France entend rester juge de sa propre sécurité. Le 9 avril 1963, de Gaulle reçoit Sadok Mokaddem, ambassadeur de Tunisie à Paris, à l'occasion d'une tentative des Tunisiens de resserrer les liens avec la France. Lamentable ! j'aimerais beaucoup revoir ce petit garçon que je n'ai pas vu depuis si longtemps. MC-Editions, Tunis-Karthago 2001, ISBN 9973807197; Bahi Ladgham, Deux entretiens avec le général de … le refus s'est répété pour Les certitudes du doute. Le 3 juillet, ce même secrétaire d'État visite Bizerte et Menzel Bourguiba (ex-Ferryville) et, lorsqu'il examine le mur construit par les Tunisiens, se fait applaudir par les militants du Néo-Destour qui réclament aussi bien l'évacuation de la base que des armes[19]. Dès le 22 mars 1956, deux jours après la proclamation de l'indépendance, le président Habib Bourguiba définit clairement son objectif : « Après une période transitoire, toutes les forces françaises devront évacuer la Tunisie, y compris Bizerte »[6]. Ils faisaient les marchés, chaque jour de la semaine, dans une autre ville, et le mercredi et le samedi à Dunkerque. C'est pourquoi je préconise que, dès la réaction militaire de la Tunisie, un double parachutage à cheval sur la sortie du goulet soit réalisé. Il fixe un ultimatum au 19 juillet à minuit. Luc Besson Avec Enfant terrible , le réalisateur et producteur Luc Besson signe sa première autobiographie. Il voulait faire perdre la face à la France devant le monde entier et ruiner notre seule carte, c'est-à-dire la solidité de l'armée. Bourguiba avait ordonné dans l'intervalle à ses forces militaires d'entrer en Algérie par le sud de la Tunisie et d'occuper une petite zone entre Bir Romane et Garet el Hamel, où la frontière était considérée comme non tracée au regard de la convention du 19 mai 1910 conclue entre la France et l'Empire ottoman. Ils étaient commerçants tous les deux, à Dunkerque. A ce moment, des travaux sont menés sur le terrain d'aviation de Sidi-Ahmed, afin d'adapter la piste d'atterrissage aux Mystère IV que la 7e EC s'apprête à percevoir. Le 20, la Tunisie procède au mitraillage de deux hélicoptères Alouette à 15 h 23 puis 15 h 30. Ce sont les photos de mon papa et de ma maman. Le 6, des milliers de manifestants parcourent la ville de Bizerte en réclamant l'évacuation de la base, aggravant encore le malentendu entre les deux pays : la Tunisie voulait peser sur la décision de la France mais pour le général de Gaulle il y avait là une pression et des menaces qu'il jugeait inacceptables[22]. Sans distance. Avec ma voix d'enfant, ma pensée d'enfant. Mais, à cet égard, Bizerte peut du jour au lendemain prendre une grande importance en raison de sa situation géographique exceptionnelle à l'entrée de la Méditerranée occidentale. Les combats se poursuivent durant trois jours au moyen de l'artillerie, de blindés et d'avions. Celui-ci conseille Picard-Destelan sur les personnes à rencontrer et sur les points sur lesquels il faudrait débattre. Écrit entre 1967 et 1976, l'ouvrage ne trouva jamais d'éditeur. Le 29, un accord est conclu. De Gaulle lui répond ainsi : « J'ai toujours dit que nous ne resterions pas à Bizerte. Jamila, issue d’un milieu fort modeste, parvient, grâce à son intelligence et à sa beauté, non seulement à entrer au lycée français de Bizerte, réservé souvent aux Français et à la classe des notables arabes de la ville, mais aussi à être admise chez les Digoux, au quartier le plus huppé de la cité nommé bijou-ville, ou encore bouj-fill dans la bouche des autochtones. Nous commençons à disposer d'engins nucléaires. Toutefois, l'ordre de parachutage, en raison de ses importantes conséquences politiques, ne peut parvenir à Amman que du général de Gaulle. Bien qu'ayant d'abord pensé à la négociation, Bourguiba se lance sur le terrain de la bataille politique, comme l'indique le communiqué du bureau politique du Néo-Destour du 4 juillet, où il dit vouloir « obtenir l'évacuation complète, si possible immédiate de la base »[21]. Pendant ce temps, 1 500 Tunisiens creusent des tranchées non loin des barbelés, ce qui pousse Amman à renforcer la surveillance des bâtiments de la base en réduisant le nombre de permissionnaires[20]. La première zone à être évacuée après le bombardement de Sakiet Sidi Youssef par l'armée de l'air française, le 8 février 1958, est située au sud du pays[8]. il ne nous reste plus qu'un seul argument : nous allons contre-attaquer puisque nous en avons les moyens »[43]. Sans intelligence. Nous avons répondu comme il le méritait. Le 1er juillet 1962, l'arsenal de Sidi-Abdellah est évacué définitivement[75]. Le 7, Bourguiba envoie l'homme auquel il fait le plus confiance, son directeur de cabinet Abdallah Farhat, remettre une longue lettre à de Gaulle pour le pousser à le satisfaire sur la question de Bizerte. La délégation tunisienne est quant à elle présidée par Béji Caïd Essebsi et comprend le gouverneur de Bizerte Hédi Mokaddem, le commandant Mohamed Ben Youssef et les capitaines Noureddine Boujellabia, Abdelhamid Escheikh et Mohamed Sfaxi. La dernière modification de cette page a été faite le 2 décembre 2020 à 21:39. À la suite de cet incident, Bourguiba rappelle son ambassadeur à Paris et déclare une nouvelle fois que l'armée française doit évacuer totalement la Tunisie, et notamment la base navale de Bizerte[9]. j’aimerais beaucoup revoir ce petit garçon que je n’ai pas vu depuis si longtemps. ». Les Tunisiens sont écrasés alors que les dépôts pétroliers de Menzel Jemil et la gare de Sidi Ahmed, où s'étaient retranchées des troupes tunisiennes, sont bombardés par l'armée de l'air française et que les navires français mettent en place un blocus sur les côtes. Il a cru que nous allions lever les bras en l'air, que nous allions hisser le drapeau blanc, que nous allions partir la tête basse. Simplement, cette affaire a révélé la veulerie du monde politique français, qui a cru devoir massivement faire chorus à Bourguiba. De plus, le lendemain, il reçoit à Tunis Maurice Couve de Murville à qui il affirme : « Si vous refusez plus longtemps d'ouvrir un dialogue sur le fond du problème de Bizerte, nous allons à une crise d'une extrême gravité »[19]. Que Dieu vous aide », « Quelles que puissent être éventuellement la tournure et la conclusion des débats qui s'engagent sur un pareil forum, la France entend rester juge de sa propre sécurité. Bien que les forces en présence soient disproportionnées, le conflit tourne rapidement à l'avantage des forces françaises et l'utilisation de volontaires sans formation militaire se traduit par un nombre important de victimes civiles. La provocation tunisienne étant clairement établie, Amman donne liberté de manœuvre à l'amiral Picard-Destelan pour faire sauter les barrages que les Tunisiens ont achevé la veille[41]. Les Français laissent derrière eux deux pistes d'envol, une base aérienne avec hangar et bâtiments, une base aéronavale, un hôpital, des immeubles administratifs, une tour de contrôle, des installations souterraines inachevées, du matériel de contrôle, de radio et de protection contre les incendies, des quais, des bassins et une quinzaine de techniciens pour assurer l'entretien des installations et la formation de Tunisiens pour prendre la relève[16]. Dès trois heures du matin, dans la nuit du 6 juin, un puis­sant gron­de­ment se fit entendre, d’abord loin­tain puis effroyable au fur et à mesure qu’il se rappro­chait. Mais le lendemain, il reçoit des excuses et le laissez-passer, après avoir protesté contre cette mesure[19]. Des kilomètres de tranchées sont creusés autour de la base aérienne où 7 700 Français sont affectés et sept barrages installés dans la région[22]. En effet, même si de Gaulle se montre réticent à négocier pour Bizerte, il semble évident que la France s'apprête à abandonner la base. Il ne recommencera pas de sitôt, croyez-moi, et personne, de longtemps, ne cherchera à l'imiter, malgré tous les pleurnichards soi-disant français qui se sont déchainés à cette occasion. La délégation française est conduite par le consul Jeannot et comprend cinq officiers désignés par l'amiral Amman : le capitaine de corvette Fernand Fossey, le capitaine Lamblin et les commandants Pons, Chastel et Delachaise. Nous utilisons des cookies et des outils similaires pour faciliter vos achats, fournir nos services, pour comprendre comment les clients utilisent nos services afin de pouvoir apporter des améliorations, et pour présenter des annonces. Le général de Gaulle prend la décision de ne pas céder au chantage de Bourguiba et ordonne une intervention militaire : l'opération Bouledogue est aussitôt déclenchée. Sans intelligence. Sud Éditions, Tunis, 2004 (préface de Habib Boularès) (ISBN 9973844416) Omar Khlifi, Bizerte. Bourguiba se le tiendra pour dit. L'Université de Sherbrooke évoque pour sa part le nombre de 24 morts[49], tandis que Ridha Kéfi évalue le tout à 27 militaires tués et une centaine de blessés[16]. L'amiral Amman réplique que ces prisonniers de guerre sont astreints à des corvées d'entretien qui respectent les termes des conventions[66]. Si on s'attaque à elle, dès lors qu'elle est bien commandée, bien équipée, et qu'elle n'hésite pas devant son devoir, et bien, tant pis pour l'agresseur ! Il avait regagné la ville de Bizerte en provenance de Tunis et, frustré, s'était jeté corps et âme dans la bataille ; il est tué le 21 juillet dans les rues de Bizerte, l'arme à la main[52]. Le 17 août, Xavier Jeannot, consul général de France à Bizerte, informe Amman que « le gouverneur [de Bizerte] vient de [lui] confirmer que des manifestations susceptibles d'être violentes, sont possibles à partir de demain à Bizerte et Menzel Bourguiba ». Les membres Amazon Prime profitent de la livraison accélérée gratuite sur des millions d’articles, d’un accès à des milliers de films et séries sur Prime Video, et de nombreux autres avantages. D’autant que l’Etat Tunisien n’a jamais pris soin de célébrer l’anniversaire de cette bataille. Le 15 octobre est depuis devenu jour de fête nationale en Tunisie[80] alors qu'un stade du 15-Octobre est plus tard construit en référence à la crise de Bizerte[81]. Elle lui a été conseillée par le chef de bataillon Evaux, venu d'Alger le 12 juillet, qui lui a expliqué en ces termes les scénarios possibles, en cas d'attaque tunisienne de la base de Bizerte : « Ma première proposition consiste purement et simplement à dégager la base par parachutage sur le terrain d'aviation, l'unité de renfort étant posée. Le 17 juillet, Bourguiba formalise ses demandes devant l'Assemblée nationale en ces termes : « À Rambouillet, le chef de l'État français en est venu à considérer le colonialisme comme une calamité […] J'ai été amené à lui demander l'application de ce principe à Bizerte […] Il s'est montré réticent […] Dans un autre pays [en l'occurrence le Maroc] la France a réduit sa période d'occupation de trois années, de 1964 à 1961, afin de préserver le régime qu'elle voulait consolider […] Nous avons demandé la reconnaissance du principe de l'évacuation quitte à en différer les modalités […] On nous a répondu que les circonstances ne le permettaient pas »[13]. On peut remarquer dès le 18 d'importants mouvements de troupes tunisiennes ; des tranchées, des trous d'hommes, des postes de tir et des barrages sont aménagés aux principaux carrefours. J’ai fréquenté le lycée de garçons de … Avec ma voix d'enfant, ma pensée d'enfant. Très relayé par la presse française et internationale de l'époque dans le contexte de la guerre d'Algérie qui se poursuit et de la guerre froide, le conflit est presque tombé dans l'oubli au XXIe siècle. Bon courage. ». Il envoie à 22 h 38 l'escorteur d'escadre La Bourdonnais protéger le cap Bizerte où des mouvements suspects ont été rapportés. À 6 h, il décide de déclencher l'opération Collines, destinée à dégager les enceintes de Bizerte de l'étreinte tunisienne car, dit-il, « nous avons maintenant épuisé toutes les possibilités de conciliation. Le 22, un télégramme de Paris demande au commandant de la base de Bizerte « que les opérations militaires soient terminées et que l'armée française n'entrera désormais en action que si elle est attaquée », ce que fait également le gouvernement tunisien vis-à-vis de ses troupes[62]. Ceci met Bourguiba en colère, lui qui voulait un accord car l'aide française restait importante pour l'économie de la Tunisie. Aït Mehdi dit "Si Mokrane", officier de l’ALN en Willaya III, raconte. Au contraire, il note que si la situation venait à se calmer, de Gaulle pourrait adresser une réponse au message que Bourguiba lui a fait remettre le 7 juillet. Ce dernier devrait être très certainement en accord avec la stratégie d'Amman, surtout si l'attaque tunisienne est imminente. Il se joue autour du sort de la base navale militaire de Bizerte restée en mains françaises et de sa rétrocession à la Tunisie. La grandeur minoritaire des dreyfusards . Pendant ce temps, les Tunisiens construisent un mur à la limite des barbelés entourant la base et dans l'axe de la piste[19], ce qui irrite profondément les Français et fait monter la tension. Dans la foulée, Jean-Marc Boegner, ambassadeur de France à Tunis, remet une note au gouvernement tunisien où il indique qu'aucune solution ne sera trouvée à Bizerte si cette atmosphère de passion et cette menace de manifestations populaires continuent. En effet, Amman voit déjà la stratégie qu'il va mettre en place. Noureddine Boujellabia estime quant à lui que les pertes humaines « provisoires » s'établissent à 632 tués, 1 155 blessés et 640 disparus ou prisonniers[55] alors que l'Université de Sherbrooke estime à 1 300 les morts du côté tunisien[49]. En fin de matinée, trente militaires et 22 civils français sont faits prisonniers et internés à Sousse[35]. Sans artifice. Pour l'historien tunisien Mohamed Lazhar Gharbi, le chiffre le plus vraisemblable est de 4 000 morts[59]. MC-Editions, Carthage, 2001 (ISBN 9973807197) L'armée tunisienne met aussi en batterie ses canons devant la piste de Sidi Ahmed et ses mortiers sur les collines de la base, tout en occupant les abords du goulet de Bizerte[38]. Patrick-Charles Renaud explique ce nombre réduit par le fait que les soldats tunisiens ne sont pas aussi expérimentés que les Français et qu'il leur manque principalement de l'organisation[48]. Dans le même temps, Bourguiba annonce le blocage de la base française : trois bataillons tunisiens, renforcées par l'artillerie, mettent en place dans la matinée du 19 juillet des postes de contrôle destinés à interdire toute circulation entre les enceintes militaires. Amman met en état d'alerte tout le personnel de la base, afin de parer à toute éventualité[68]. Le département d'État américain publie dans le même temps un communiqué pressant les deux parties « de cesser immédiatement les combats » mais qui reste lettre morte. Je commence donc le thread sur la campagne de candidature dans l'#ESR telle que je l'ai vécue. Ces quelques jours de combat ont fait, selon des estimations diffusées à l'étranger, plusieurs milliers de morts, la France ne perdant que vingt hommes[47] et enregistrant quelques blessés (27 pour la seule journée du 20 juillet[48]). Il n'y a pour l'instant aucun commentaire client. En effet, à partir de 4 h, l'armée tunisienne déclenche un violent tir de mortiers sur Sidi Ahmed, tandis que des obus ont déjà endommagé la veille des ateliers et des hangars où sept avions — cinq Martinet et deux Morane 500 — ont été partiellement endommagés. Avec la proclamation de l'indépendance en 1956, la presque totalité du territoire de l'ancien protectorat tunisien passe sous l'autorité du jeune État. Elle a connu une telle ampleur qu'elle a fait plus de morts et provoqué plus de destructions que toute guerre précédente. © 1996-2020, Amazon.com, Inc. ou ses filiales. Dans la nuit, huit véhicules militaires français avaient déjà été saisis et leurs personnels arrêtés[34]. Die militärische Auseinandersetzung wurde von Frankreich mit größter Härte geführt und … La bataille de Bizerte. Le 14 octobre, le contre-amiral Vivier, dernier commandant de la Base stratégique de Bizerte, signe l'ordre du jour dont une partie indique : « La mission à Bizerte des forces armées françaises prend fin »[79]. À ce titre, il porte une médaille en or, les autres récipiendaires portant une médaille en bronze. Nous avons répondu comme il le méritait. Mais surtout, Bizerte « constitue [du point de vue de l'OTAN] un point d'écoute radar absolument irremplaçable dans l'immédiat », puisqu'un câble coaxial relie directement Bizerte à la base aérienne du Strategic Air Command de la base de Nouaceur (Maroc). Alors qu'il était à Bizerte en compagnie de Béchir Ben Yahmed et Charles Guetta, Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, a été grièvement blessé par des tirs de l'armée française et hospitalisé à Tunis[50],[51]. Bourguiba décide alors de revendiquer l'évacuation immédiate de ce territoire par les troupes françaises et la délimitation précise des frontières du sud du pays — l'Algérie voisine est encore française —, en particulier à proximité des puits pétroliers d'Edjelé d'où provient l'oléoduc qui ramène le pétrole algérien en Tunisie. Les pertes tunisiennes sont en revanche très importantes ; Mohamed Ben Hamida El Bejaoui, qui avait accompagné Bourguiba à Rambouillet en février, figure parmi les morts. Le président de la République Habib Bourguiba institue la médaille de Bizerte pour « récompenser ceux des nationaux qui ont pris une part active à la bataille de l'évacuation de Bizerte » selon les termes de la loi no 63-45 du 12 décembre 1963[84]. Une fois les troupes françaises parachutées sur Bizerte, l'opération Bouledogue est remplacée par l'opération Charrue longue, lors de laquelle les forces françaises attaquent les batteries de l'armée tunisienne, et le plan Ficelle, dont l'objectif est de libérer le goulet ouvrant le passage entre la mer Méditerranée et le lac de Bizerte où se trouve la base navale[42]. Bourguiba, d'une part, y déplore le fait que « le gouvernement français, ou tout au moins le commandant français de Bizerte, fait procéder dans la zone en question à des travaux de génie sous forme d'allongement de la piste d'atterrissage en vue de permettre l'utilisation de nouveaux types d'avions, ce qui revient à augmenter le potentiel militaire de la base »[23]. Dans le même temps, le gouvernement français annonce à Amman que des renforts sont mis à sa disposition, notamment un task group composé du croiseur De Grasse, des escorteurs d'escadre Chevalier Paul et La Bourdonnais et du porte-avions Arromanches[33]. Achetez neuf ou d'occasion Cette réflexion, nous la retrouvons dans cet extrait de l'Avant-propos au livre La Guerre de libération nationale, telle que je l'ai vécue: «Consacrer un livre à la Guerre de Libération, 54 ans après le Cessez-le-feu du 19 mars 1962, peut paraître inopportun, voire inutile, en raison des nombreux travaux et témoignages d'éminents historiens et d'acteurs directs. La bataille de l'École militaire telle que je l'ai vécue Par Christian GERMOZ Publié le 22 août 1946 à 00h00 - Mis à jour le 22 août 1946 à 00h00 Temps de Lecture 6 min. Le 1er juillet, le gouverneur de Bizerte interdit définitivement aux entreprises privées de travailler pour la base. Après avoir consulté un produit, regardez ici pour revenir simplement sur les pages qui vous intéressent. Le 24, Amman lui-même est refoulé[18], alors qu'il voulait se rendre à Tunis. Mohamed Masmoudi, alors ministre tunisien des Affaires étrangères, est pessimiste à l'issue de cette rencontre, car pour lui les deux dirigeants se sont bien compris, mais ne se sont pas bien entendus, leur discussion ayant été franche et cordiale mais pas constructive[15]. Les combats s'engagent au matin à l'arsenal de Sidi-Abdellah et sur la base aérienne de Sidi Ahmed alors que deux Aquilons mitraillent les Tunisiens : morts, blessés et prisonniers se multiplient des deux côtés. À 1 h 15, 300 à 400 Tunisiens attaquent avec des grenades incendiaires et des charges explosives la porte de l'arsenal de Sidi-Abdellah. Bataille de Souk-Ahras (27 au 29 avril 1958). Jacque­line Gillette (épouse Thérin) 17ans Bataille de Norman­die Cahagnes : 6 juin 1944 au 28 juillet 1944 Arri­vée à Neuvy-en-Manges – Maine et Loire. Quelques mois plus tard, au début de l’été de 1961, quand éclata la crise de Bizerte et alors que l’E.M.A.T. La guerre de Bourguiba, éd. La mienne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il faut que le monde sache que l'armée française, c'est quelque chose. Sélectionnez la section dans laquelle vous souhaitez faire votre recherche. L'évacuation du dernier soldat français se termine vers 15 h[16]. Que Dieu vous aide »[44]. Unter Bizerte-Krise versteht man eine kurze kriegerische Auseinandersetzung zwischen Frankreich und Tunesien im Sommer 1961. D'autre part, comme il se sait isolé diplomatiquement car suspecté de sentiments pro-occidentaux par les pays récemment décolonisés, il cherche un rapprochement avec le monde arabe — en particulier l'Égypte[24], la Libye et le Maroc[25] — et le GPRA. Cependant, le gouvernement français conseille à Amman de ne pas s'entretenir avec lui, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères indiquant qu'il n'appartient pas au secrétaire général des Nations unies de discuter avec un chef militaire[63]. Le 19, un an jour pour jour après le début des hostilités, le Premier ministre tunisien Bahi Ladgham est reçu au Palais de l'Élysée par le général de Gaulle[76] qui lui annonce que ses « forces armées quitteront la Tunisie sans contrepartie ni esprit de retour », la date devant être fixée « dans 18 mois ». Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rétablies le même mois[75], leur rupture ayant entraîné la suspension de l'aide financière et économique française, difficile à supporter pour l'économie tunisienne[77]. Cette mesure vise tout particulièrement les avions militaires français qui, de l'aveu du, « Le Président de la république, chef suprême des forces armées, selon la constitution, vous ordonne de résister avec tous les moyens à l'occupation de la ville de Bizerte par les troupes françaises. Les premiers mouvements s'effectuent dès le 2 octobre sans aucune difficulté[74]. Par malheur, Bourguiba a attaqué un beau jour à Bizerte, pour apparaître comme ayant arraché par la force ce que nous nous apprêtions à accepter de nous-mêmes. Le 28, une note française parvient au gouvernement tunisien où il est stipulé notamment : « La base de Bizerte n'a d'intérêt qu'au point de vue de la sécurité de la France dans l'actuelle et dangereuse conjoncture internationale. Amman proteste, mais se résigne toutefois à leur suspension, pour calmer la polémique[19]. À 19 heures, Radio Tunis présente comme des prisonniers de guerre tous les militaires français arrêtés durant la journée[34]. Bizerte était selon le terme de Bourguiba la « dernière séquelle de l'ère coloniale »[16]. À la suite d’un grave accident de moto Je me suis retrouvé tétraplégique J’aimerai vous faire vivre mon combat pour me retrouver debout. De toute façon, les Tunisiens dirigent à l'époque l'administration de la ville et, économiquement, la présence des Français rapporte deux à trois milliards de francs français au commerce local et fait vivre les 50 000 habitants de cette ville, alors la quatrième de Tunisie[17]. » en français)[16]. Dans l'après-midi du 16, Amman s'entretient avec Landrin et l'informe que « si les Tunisiens pourraient par une attaque soudaine obtenir un succès initial, notre suprématie militaire ne fait pas de doute »[30]. Le 27 février 1961, à Rambouillet, Bourguiba s'entretient pour la première fois avec Charles de Gaulle, alors président de la République française, qui lie la défense de la France à la position stratégique de Bizerte qui commande le canal de Sicile sur la route reliant Gibraltar à Suez[12]. Le lendemain, 780 prisonniers tunisiens (419 militaires et 361 civils pris les armes à la main) sont échangés à Menzel Jemil contre 218 prisonniers français[73]. Selon un rapport du Croissant rouge tunisien, les trois jours d'hostilité ont causé plus de 5 000 morts[56],[57],[58]. Ridha Kéfi parle même d'un « dialogue de sourds »[16]. À 17 h 55, Amman est informé par un télégramme du ministère des Armées qu'il est autorisé à ouvrir le feu et à riposter à toute attaque[39]. Le 28, le secrétaire d'État tunisien à la Défense affirme que, pour lui, les travaux en cours à Sidi Ahmed violent le statu quo[19]. Mais de Gaulle reste intransigeant sur la question de Bizerte et, après le Conseil des ministres du 25, il ordonne à son porte-parole Alain Peyrefitte d'annoncer que la France évacuera Bizerte le jour où elle en aura les moyens ; Peyrefitte racontera une confidence que lui a faite le général : « L'année dernière, Bourguiba a cru que j'étais en position de faiblesse parce que le FLN avait rompu les négociations.